Dans le domaine du bâtiment, un mur porteur a pour utilité de servir de support aux charpentes, aux planchers, etc. Le mur porteur permet de garder l’équilibre et la stabilité du bâtiment. Il est également connu sous le nom de « mur de refend ». Dans le domaine de l’architecture, le mur porteur est l’un des éléments essentiels qui assure la solidité et la durabilité d’une maison.
Par conséquent, casser un mur porteur soi-même, sans avoir recours à un professionnel peut être une démarche complexe et très dangereuse pour votre habitation. Toutefois, si vous choisissez tout de même de vous lancer, voici certaines précautions de base à prendre.
N°1 : identifier la charge supportée par le mur
Les murs porteurs sont en général composés des murs extérieurs d’un bâtiment, des murs qui séparent deux bâtiments, des murs qui séparent une cour et un jardin, etc. Voici les parties d’une construction pouvant être portées par les murs de refend :
– la charpente du bâtiment
– un plancher
– un autre mur
Ce sont des parties essentielles qui permettent de maintenir la solidité d’une maison. Par conséquent, il paraît logique de suivre certaines méthodes et de prendre des précautions strictes afin d’éviter tout dégât.
N°2 : identifier le matériau qui compose le mur porteur
La plupart des murs porteurs est faite de parpaings en béton, de briques en terre cuite, de béton cellulaire ou de béton armé, de plâtre (avec un colombage en bois ou en béton ferraillé), etc.
Par conséquent, vous pouvez identifier un mur porteur en tapant sur une partie du mur. Lorsque le son qui émane du mur « sonne creux », ce n’est pas un mur porteur, c’est une cloison. Par contre, lorsque le bruit est plein, il s’agit alors d’un mur de refend. Toutefois, faites gaffe, car sous plusieurs épaisseurs d’enduits, le bruit peut paraît creux, alors que c’est bien un mur de refend !
N°3 : calculer l’épaisseur du mur
La largeur du mur est un élément primordial qui permet d’identifier si c’est un mur porteur ou non. Effectivement, à une épaisseur inférieure à 15 cm, le mur n’est pas un mur de refend. Un mur de refend doit, en effet, avoir une épaisseur minimale de 15 cm dans une habitation moderne.
N°4 : être conforme aux normes
Lorsque vous comptez faire des travaux sur des murs de façade, il est essentiel que vous vous rendiez au service d’urbanisme de votre quartier afin de leur prévenir des travaux que vous comptiez effectuer. S’il s’agit d’un mur relié à une maison voisine, il est primordial de faire un constat avec votre voisin avant de commencer tout aménagement.
Toutefois, dans le cas où vous êtes quand même décidé à détruire un mur de refend, et que votre bâtiment est un logement individuel, vous devez vous munir d’un certificat de faisabilité. Vous pouvez ainsi profiter de ces aménagements pour renouveler votre façade et déclarer l’ensemble des constructions en une fois.
Enfin, selon la réglementation qui régit l’architecture, dans le cas où vous vivriez en copropriété, afin de démolir un mur porteur, vous devez absolument vous munir d’une attestation de faisabilité que vous pouvez vous procurer chez un architecte professionnel.
N°5 : appliquer certaines mesures de sécurité lors des travaux
Avant la démolition, il est recommandé de soutenir le mur avec des étais. Par la suite, réalisez une ouverture au centre du mur de refend et y installez des étais en bois ou en métal. Enfin, élargissez petit à petit le trou en rajoutant régulièrement des étais. Vous ne devez pas éloigner chaque étai de plus de 1 m.